C'est décidé, désormais je prends soin de moi aussi https://chrystele.journalintime.com/ Spiritualité (la) vu par le WeB : Mot fémininLa notion de spiritualité comporte aujourd'hui des acceptions différentes selon le contexte de son usage. Elle se rattache traditionnellement à la religion dans la perspective de l'être humain en relation avec un être supérieur et le salut de l'âme. ... Ma définition : Recueil de toutes les ressources intérieures existantes du corps émotionnel que chaque individu possède en lui, visé à lui permettre de vivre sa vie de manière consciente. Chrystèle est accompagnatrice en développement personnel et spirituel depuis 2017 Ce livre a été ouvert ce nombre-ci de fois : © Copyright 2016 C. TRUEBA À ce jour 4 personnes se sont abonnés gratuitement à cet e-book fr 2016-02-05T16:57:00+01:00 https://chrystele.journalintime.com/J-ai-accouche-de-moi-meme-la-tete-vers-le-bas-et-les-deux-pieds J'ai accouché de moi-même la tête vers le bas et les deux pieds vers le haut "Les gens passent leur vie à chercher le bonheur. L'ironie, c'est qu'il n'y a qu'à regarder à l'intérieur de soi pour le trouver" Ramona L.ANDERSON La musique/fréquence de fond, que j’écoute en vous écrivant cette page : Puis, deux jours après, toujours allongé dans un lit en neurologie , j'ai ressenti soudainement que tout se mettait à vaciller autour de moi. Mes yeux voyaient un décor extérieur qui partait de droite à gauche et de gauche à droite, à une vitesse étrangement lente. Ma fille Zya, du haut de ces quatre ans, nous schématiserait ça, en disant que le

"Les gens passent leur vie à chercher le bonheur. L’ironie, c’est qu’il n’y a qu’à regarder à l’intérieur de soi pour le trouver" Ramona L.ANDERSON

La musique/fréquence de fond, que j’écoute en vous écrivant cette page :



Puis, deux jours après, toujours allongé dans un lit en neurologie , j’ai ressenti soudainement que tout se mettait à vaciller autour de moi. Mes yeux voyaient un décor extérieur qui partait de droite à gauche et de gauche à droite, à une vitesse étrangement lente.
Ma fille Zya, du haut de ces quatre ans, nous schématiserait ça, en disant que le décor de maman partait doucement en cacahuète totale.

C’était comme si, le mobilier, les murs, mon mari, ma voisine de chambre d’hôpital étaient tous, bercés dans les bras d’une même mère invisible. Je voyais les choses et les personnes présentes, un coup en version Willie le Géant puis à la seconde d’après, en version Minimoys.

Intérieurement Émotionnellement, je ressentais et percevais des sensations incroyables qui me plongeait dans une profondeur intérieure, où le calme et le détachement étaient des plus total. Pour être dans une représentation des plus significative à la réalité vécue à ce moment-là, je vous dirai, que je vivais les sensations similaires à celles ressenties, lors de mon dernier moment de lutte contre mon propre sommeil.

Vous savez ? Ces moment où, nous en sommes à compter mentalement, combien d’heures cela fait que l’on est debout, tellement on est crevé.
Ces moments où, nous allons vraiment à l’extrême de notre nous physique et de notre nous émotionnel .

Ces moments où, nos yeux se ferment et se rouvrent malgré-nous. Dans cette lutte contre le sommeil, nous avons bel et bien conscience des gens et des bruits d’objets autour de nous obligatoirement là, puis qu’après tout, nous sommes pas entrain de devenir fous ou folles, nous sommes juste superbement éreintés(ées) et par ce fait, on les entend perçoit bien réellement, mais en même temps, nous avons la toute autre certitude, qu’ils existent, mais comme dans une sorte d’autre monde complètement étrangé au notre.

Ces moments où, finalement, tout nous pousse à croire que notre conscience à la capacité de prendre conscience qu’elle-même existe réellement.

Ma première réaction fut de vouloir exprimer à haute voix à mon mari présent dans ma chambre, que là, il y avait comme un truc qui n’allait pas et qui ne tournait pas comme d’habitude pour moi.
Vous savez ? Genre : "Comment te dire mon amour ? Non pas que je veuille plomber l’ambiance régnante mais, je pense qu’il va te falloir aller chercher quelqu’un car, là j’avoue, que je me sens vraiment toute bizarre."

Le son étouffé de ma voix m’a fait découvrir un timbre d’elle, qui m’était jusqu’à lors inédit. J’avais une sensation étrange de savoir encore comment parler et émettre du son mais, de ne plus en être capable de manière normale. J’ai tenté de prononcer : " José ? Je me sens pas trop là...va chercher quelqu’un...Ça me fait vraiment bizarre"

C’était cependant, au delà du fait de ne plus pouvoir articuler, ni même prononcer correctement car, en plus, j’avais l’impression, que je parlais comme parle Jean-Marc grâce à Jeff Panacloc. J’avais l’étrange sentiment de ne pas être celle qui venait de prononcer cette demande d’aide.

J’avais une sensation de chaleur à l’intérieur de moi tout aussi incroyable que tout le reste vécu.

Lorsque deux personnes de l’équipe soignante, alertées par mon mari sont arrivées à mes cotés, en me voyant, elles ont mis brusquement mon lit en position vertical. Cela m’a modifié mes sensations à nouveau. Je ressentais désormais, après leur pratique de ce geste d’urgence, comme des multitudes de picotements chaud à l’intérieur de moi. Un peu comme ceux, que l’on peut ressentir lorsqu’on est plongé dans un bain légèrement trop chaud.

La tête vers le bas et les pieds en haut, je me suis sentie revenir, petit à petit à la dite "normalité", revenir de je ne savais pas d’où mais, en tous les cas, la chose incroyable est que durant tout le long qu’a duré cette expérience de vie, je n’ai pas ressenti la peur réellement.
En faite, je n’ai pas eu vraiment le temps de me focaliser sur elle, tellement mon regard, mon attention étaient polarisés sur mes ressentis intérieurs. Les mots demeurent encore maintenant, pour moi, indéfinissables réellement. Comme qui dirait l’autre : " Les mots me manque pour décrire ce moment, ces sensations".

De retour, chez moi après une semaine dans ce service de neurologie du CHU de Rennes, j’ai mis énormément de temps à vivre physiquement comme avant. Cela pouvait me prendre d’un seul coup, alors que le moment d’avant, je ne me sentais pas mal. J’étais subitement obligée de m’allonger car, il était évident sinon, que j’allais m’évanouir dans la seconde qui allait venir.

Je me suis interrogée et j’ai commencé à entreprendre d’élucider ce que j’avais vécu pour y mettre des mots dessus [au final pourquoi j’avais ce besoin d’y mettre des mots ?]

Schématiquement, je vivais constamment avec des pensées tournées sur ce qui avait été avant l’AVC (la cause), avec ce qui avait été vécu durant cet AVC (l’effet). Ces pensées rythmaient mes journées d’après AVC.

La musique/fréquence de fond, que j’écoute à présent en continuant d’écrire cette page :




Le moindre signe d’un mal de tête arrivant, la moindre sensation d’être à 20 de tension artérielle intérieure me tétanisai. J’en espérais quoi de mes recherches sur internet ? J’escomptais que si je n' arrivais pas à trouver les mots pour décrire cette Chose vécue, que d’autres personnes ayant vécues une pareille tranche de vie avaient quant à eux peut-être trouvés, les termes pour représenter la Chose .

J’ai donc trouvé un sigle médical globalisant ma dite expérience. Dans leur jargon, les spécialistes appellent cela faire une EMI (Expérience de Mort Imminente). Personnellement, je ne résume pas cela comme une mort et même bien au contraire ! Le sigle sortant de mon analyse personnelle de cette expérience est EAS (Expérience d’Accouchement de Soi-même).

Ma morale interne de ma EAS ?

"On dit toujours que le temps change les choses, mais en réalité le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-même" Andy WARHOL

Selon moi, le temps n’est qu’une notion inventée par l’homme, pour lui permettre de vivre ces propres impératifs de vie et les nombreux exigés par le système mondial.
Dans ma vérité, ce n’est pas lui qui m’a permise d’avancer sur le chemin de ma nouvelle quête, de vivre ma nouvelle vie.

C’est la conscientisation de ce qu’est la ma Vie de mes sens subtils .
C’est lorsque j’ai commencé à avoir l’idée d’aller voir quel était mon mode interne de fonctionnement et de quels genres d’émotions faisaient tourner mon mécanisme de fonctionnement  ? que j’ai pu enfin marcher sur ce nouveau chemin de vie… avec d’autres manières différentes d’entreprendre à le parcourir.

C’est tout ceci qui a cadencé le rythme et l’assurance de mes premiers pas, sur ce nouveau chemin de vie.

Ce chemin de mi-novembre 2010 se présentant alors, est toujours celui où je me trouve ici-même. Il se situe Route des moments-présent à Expériences Diverses dans le département JE SUIS. J’y rencontre des émotions [diverses pensées] et divers ressentis [sentiments].

Mes pas se familiarisent de plus en plus à la texture du sol. Les paysages se modifient au court de mes promenades.
Tout en marchant, j’écoute diverses chansons. Ma préférée ? Elle a pour titre : Le moment présent est la piste désignée à tout nouveau départ de Louis-Marie Parent.

Par instants, je m’arrête sur un des bas cotés, pour y contempler et admirer le paysage du moment. Parfois, je le photographie tellement il est magnifique. A d’autres moments, assise sur un talus, je dessine un nouveau paysage coloré différemment que celui vu par mes yeux.

En chemin, je m’endors et dors à la belle étoile...Puis je me réveille, reprenant mon sac à dos chargé de denrées diverses. Celles qui se conservent le mieux à l’intérieur de mon sac à dos sont les émotions et les ressentis car, il n’y a aucune date de limite de consommation.


Sources : image vue chez chrysalyda.com
Musique 1 : "Hors saison" de Cabrel

Musique 2 : "Ly O Lay Ale Loya" de Sacred Spirit

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2016-02-05T16:57:00+01:00
https://chrystele.journalintime.com/Le-jour-ou-j-etais-sur-le-point-de-naitre-a-nouveau Le jour où, j'étais sur le point de naître à nouveau Ce jour-là, fait qu'ici et maintenant, je sais et comprends toute l'incroyable belle vérité, qu'il y a dans cette pensée : « Une même chose a différentes faces, selon qu'on la regarde différemment; et de la vient que les uns prennent plaisir à tout et les autres à rien. ». Cette vérité, nous vient de monsieur Baltazar GRACIAN. La musique/fréquence de fond, que j'écoute en vous écrivant cette page: L'odeur dans les hôpitaux a une saveur parfois, amer dans tous les sens que peut comporter le mot amer. Ce goût et ce ressenti âcre, je l'avais aussi, à l'intérieur de Ce jour-là, fait qu’ici et maintenant, je sais et comprends toute l’incroyable belle vérité, qu’il y a dans cette pensée : « Une même chose a différentes faces, selon qu’on la regarde différemment; et de la vient que les uns prennent plaisir à tout et les autres à rien. ».
Cette vérité, nous vient de monsieur Baltazar GRACIAN.

La musique/fréquence de fond, que j’écoute en vous écrivant cette page :



L’odeur dans les hôpitaux a une saveur parfois, amer dans tous les sens que peut comporter le mot amer. Ce goût et ce ressenti âcre, je l’avais aussi, à l’intérieur de moi, allongée dans ce lit d’un blanc immaculé, dans cette pièce aseptisée, perdue au milieu de d’autres mêmes pièces, dans ce service neurologique de Rennes, où l’on m’avait transporté après des séries de tests effectuées, dans un autre hôpital.

Durant tout le trajet, j’étais comme insensible à ce que je pouvais entendre de la situation. Situation qui était à tout y repenser que le résumé de ma propre situation.

J’avais l’impression que l’on parlait d’une autre femme âgée de 36 ans. Pourtant, durant de longues années professionnelles en milieu hospitalier, j’avais entendu bien des « choses » dramatiques concernant les AVC mais, paradoxalement, à ce moment de ma vie, je ne me sentais pas concernée par le discours alarmiste des urgentistes.

J’ai toujours fuis les actualités négatives diffusées par les médias, écrites dans les journaux. Alors, pourquoi aurais-je commencé à écouter d’une oreille attentive, ces actualités diffusées comme sur un téléviseur invisible et répandant des flots de négativités par rafales ?

J’étais physiquement là, chaussée de mes baskets mais, je me sentais littéralement à coté de celles-ci. Comme suspendue, hors du temps, j’avais une sensation étrange d’être une marionnette, attendant que la main censée l’animer, la fasse bouger, la fasse vivre ce qu’elle devait vivre.

L’impuissance, le lâcher prise sur le devenir de mes heures à venir. Lâcher prise tout de même forcé mais, qui présentait le doux mérite d’être total. Une fois allongé dans ce lit, branchements effectués de partout par ce jeune homme qui me souriait avec une moue qui en disait rien de bon.

Je me souviens avoir pensé, qu’il était hallucinant ce jeune homme car, il était en parfait équilibre entre le soignant qui se veut rassurant et le soignant pas rassuré lui-même en me regardant.

De là, ce fut le commencement d’un questionnaire qui reviendra de manière récurrente toutes les demie-heures, pour s’assurer que mes branchements internes étaient encore fiables. Comment vous appelez-vous ? Quel âge avez-vous ? Nous sommes quel jour ? À l’horloge vous y lisez quelle heure ? Savez-vous pourquoi vous êtes là ? Etc…

L’émotionnel m’avait quitté. Je ne ressentais plus rien d’autre que l’acidité de la situation mais, en gentille bonne « marionnette » je répondais inlassablement.

Au fil des heures, l’indifférence totale qui pouvait être la mienne dans l’ambulance, s’était progressivement changé en inquiétude. Avec toutes leurs questions, leurs visages sérieux et leurs sourcils haussés, ils avaient fini par remettre mon mental en action.

En plus, de leurs questions, comme si, j’en n’avais pas encore assez des leurs, je m’en rajoutais une série avec mes questions intérieures arrivantes par vagues dans ma tête en vrac :
Ouais ok, et concrètement ? Il va se passer quoi maintenant, dans ce joyeux bordel de ce qui reste de moi ? Vais-je perdre l’usage de ma mobilité ? Vais-je perdre la raison ? Vais-je m’en sortir de ce bourbier ? Mes enfants...Comment vais-je faire si... ? et José ? Comment va-t-il faire ? Á ce stade de l’expérience, je commençais à « dealer » mentalement avec ma vie...avec mes morts.

Je me souviens que j’en étais même venu à une question déconcertante : Ma vie reviendra t-elle comme avant ? Comment là, je pouvais, en telle circonstance, demander qu’elle revienne comme avant alors que depuis des mois et des mois, je voulais que cette vie change.

L’exaucement total de mon vœu qui était tout aussi total dans sa réalité car, là, du changement j’en voulais, du changement, j’en avais !

Et encore, j’étais loin de m’imaginer à quel point, ils allaient être nombreux ces changements et à quelle intensité ici-même, je vis désormais ma vie, grâce à tous ces chamboulements intérieurs et extérieurs vécus, aux fils de mes ici et maintenant après cette expérience-là.

« Personne ne peut revenir en arrière et créer un nouveau départ, mais tout le monde peut commencer aujourd’hui à créer une nouvelle fin »

Les Beaux proverbes.com




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2016-02-03T21:58:00+01:00
https://chrystele.journalintime.com/je-fus-et-je-suis Je fus et je suis "Pendant des années, j'ai attendu que ma vie change. Mais, maintenant, je sais que c'était elle, qui attendait que moi je change."Fabio VOLO Novembre 2013 Quand l'idée me prend de faire telle ou telle chose, d'aller à tel ou tel endroit, désormais, je garde à l'esprit que rien n'est là, pour rien justement. Tout événement, toute expérience qui arrivent dans nos quotidiens, sont là, pour nous faire vivre quelque chose...autre chose. Durant mon burn-out, je maudissais complètement ma vie. Je n'en pouvais plus de mes quotidiens. Cette expérience a été là, rythmant mes jours,

"Pendant des années, j’ai attendu que ma vie change. Mais, maintenant, je sais que c’était elle, qui attendait que moi je change."

Fabio VOLO

Novembre 2013



Quand l’idée me prend de faire telle ou telle chose, d’aller à tel ou tel endroit, désormais, je garde à l’esprit que rien n’est là, pour rien justement. Tout événement, toute expérience qui arrivent dans nos quotidiens, sont là, pour nous faire vivre quelque chose...autre chose. Durant mon burn-out, je maudissais complètement ma vie. Je n’en pouvais plus de mes quotidiens. Cette expérience a été là, rythmant mes jours, durant des années. Ce mal être, ce vague à l’âme a emménagé, à l’intérieur de mon être en septembre 2010. Petit à petit, il a prit ses marques, ses repères et à fini par s’approprier, tout son lieu de résidence. Il a customisé mon corps et mon esprit, au gré de ses couleurs, de ses coups de cœur et coups d’humeurs. Puis, un choc émotionnel déboule, non pas de nulle part car, j’avais conscience que ma vie me rendait malade de l’intérieur. J’avais conscience que, si cela continuait ainsi, que cela allait péter un jour. C’est incroyable, la force que j’ai pu déployer pour maintenir le voile qui me brouillait la vue sur la réalité-vraie qu’était ma vie, à cette époque. Je me suis accrochée à ce voile, comme si ma vie toute entière en dépendait. J’avais la croyance interne que je devais encore et encore, tenter le tout pour le tout, pour rétablir la stabilité perdue au sein de ma vie de femme et de mère. UN jour, CE jour du 17 novembre 2010, fut avec le recul de la compréhension d’ici et maintenant que j’en ai, ce jour fut au final, le jour, où je n’ai plus jamais continué de voir, de vivre et percevoir LA vie en MA vie sous un même angle.



Le voile a choisi de tomber à terre, lorsque ce soir-là, mon corps et mon esprit s’effondraient eux aussi à terre…


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Bienvenu à toi

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2016-02-03T11:23:00+01:00